Cheveux STMM poursuit sa croissance dans le matériel de tri
Mesnil-Saint-Nicaise. Reprise il y a trois ans par le petit-fils du fondateur, l'ex-filiale de RosRoca se refait une place sur le marché des machines de convoyage et de tri.
Victime par ricochet de la crise espagnole et de l'abandon de l'activité environnement par le groupe RosRoca, la société Cheveux STMM poursuit son travail de résilience. L'entreprise basée à Mesnil-Saint-Nicaise, non loin de Péronne, a été reprise il y a trois ans par Alain Cheveux, alors cadre chez RosRoca, mais aussi petit-fils du fondateur de l'entreprise.
« Nous avons redémarré l'activité avec 3 salariés seulement. Aujourd'hui nous sommes dix », se félicite le dirigeant. Surtout, l'entreprise est parvenue à doubler son chiffre d'affaires passant de 750 K€ la première année (exercice sur 15 mois) à 1,5M€ l'année dernière.« Nous prévoyons un maintien de cette croissance. Les clients historiques reviennent et de nouveaux sont séduits par notre réactivité », indique le dirigeant.
La production de convoyeurs à bande, « sauterelles » et autres lignes de tri conçues par la société, est totalement intégrée, depuis le bureau d'études jusqu'à la mise en peinture. Les pièces, de 1 à 30 mètres de long, sont ensuite livrées clé en main en France, comme à l'étranger où STMM Cheveux exporte déjà plus de 20% de sa production, en Europe mais aussi en Afrique.
"Nous sommes très peu de constructeurs français. C'est pourquoi nous misons beaucoup sur le service apporté au client, notamment au niveau des dépannage, nos pièces détachées étant expédiées en 24 heures", détaille Alain Cheveux, qui estime "que des relais de croissance existent encore dans le Nord et à l'international"
G.R.
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