Wimo, nouveau radar 360° de votre logistique

François Guerlez et Julien Hennequart ont créé une solution logicielle pour cibler les problématiques de traçabilité des experts de la logistique.

François Guerlez et Julien Hennequart s’attaquent à un marché de niche. Ces deux anciens de Vekia ont mis au point un logiciel qui suit en temps réel les différentes étapes d’une commande, de A à Z. La solution SaaS de Wimo récupère diverses données auprès des différents maillons de la chaîne logistique et réalise une analyse fine pour détecter d’éventuels incidents, en déterminer les causes et les contrecarrer avant qu’ils n’aient un impact sur l’acheminement. Objectif : aider les entreprises à gagner en efficacité et, à terme, à respecter leurs engagements auprès de leurs clients finaux.

Sur la partie grand public de la supply chain, « le suivi de colis est simple et plutôt bien exécuté, admet Julien Hennequart. En revanche, l’amont manque cruellement de visibilité et de précision ». La multitude d’acteurs impliqués dans le process logistique complique le suivi et la communication entre l’entreprise et ses fournisseurs. Voire entre elle et ses propres entrepôts. Sauf qu’un retard ou un manque d’information peut vite coûter cher. « Un de nos clients a perdu 10 K€ de marchandises à cause d’une mauvaise communication entre son entrepôt et le transporteur, raconte le cofondateur de Wimo. En cas de retard, les pénalités peuvent atteindre plusieurs millions d’euros pour certains ».

Les enjeux sont colossaux. Les experts régionaux de la logistique et quelques grands de la distribution et de l’industrie l’ont bien compris. Installé et incubé à Euratech, Wimo est en lien étroit avec certains d’entre eux. A l’instar d’Euralogistic, Norlink, Cap Digital ou bien Cérélia, Groupe Provost et Auchan. Les fondateurs ont mobilisé 10 K€ de fonds propres depuis les débuts de Wimo à l’été 2022. Mais ont bien du mal a transformer l’essai auprès des institutionnels « Nous sommes sur un sujet très technique qu’ils ne comprennent pas toujours. On perd malheureusement beaucoup de temps dans les explications de notre solution », regrette Julien Hennequart. Qui vise avec son associé une première levée de fonds courant 2024.