Consigne : Le Fourgon embarque 10 M€ en série A
Wambrechies. Après un développement météorique depuis sa création en 2021, Le Fourgon boucle un énième tour de table pour pérenniser l'existant et développer son catalogue.
Seulement deux ans et déjà un développement éclair. Après avoir bouclé un premier tour de table à
4,5 M€ en 2022 puis 3 M€ auprès de 1 500 souscripteurs en campagne crowdfunding en début d’année, le spécialiste des boissons et produits consignés Le Fourgon annonce une nouvelle levée de fonds. Il vient d’obtenir 10 M€ en série A auprès de ses investisseurs historiques ID4 Ventures et d’un pool de business angels, mais aussi auprès de La Poste Ventures, géré par XAnge, qui fait son entrée. Dans les grandes lignes, Charles Christory, cofondateur, ne lâche pas son objectif premier : la démocratisation de la consigne et du réemploi des contenants alimentaires.
Pour l’heure, l’ouverture de nouvelles villes n’apparaît pas au planning. Charles Christory souhaite se concentrer sur la pérennisation de l’existant. « Un entrepôt logistique prend du temps à devenir rentable. Cette nouvelle levée va nous permettre de financer notre besoin en fonds de roulement, essentiellement. Mais aussi d’étendre notre catalogue qui compte actuellement 2 500 références. » Après les produits ménagers l’an dernier, puis ceux du petit déjeuner et de l’apéro avant l’été, Le Fourgon proposera en vente consignée d’ici à la fin de l’année des produits secs d’épicerie - des légumineuses, des pâtes, du riz...
La jeune entreprise espère lancer également une offre sur les produits de beauté avant la fin du premier trimestre 2024. Dans les tuyaux aussi, le développement du segment BtoB qui représente 10% de son activité à date. Le Fourgon est aujourd’hui présent dans 25 agglomérations, soit environ 2 300 villes françaises, et dispose de 19 sites logistiques. L’entreprise emploie environ 300 salariés pour un chiffre d’affaires qu’elle ne souhaite pas communiquer. Depuis sa création, elle a permis d’éviter plus de 10 millions de bouteilles et contenants à usage unique. Elle vise le réemploi de 50 millions de contenants dans les deux ans.
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