Eduservices met les bouchées doubles dans la métropole
Le groupe d’enseignement supérieur implante sa seconde antenne régionale à Marcq-en-Barœul. Essentiellement dédié aux parcours en alternance de trois écoles d’Eduservices, l’établissement accueille un millier d’élèves.
A l’image des entreprises nordistes dont il se dit très proche, Eduservices cultive l’art de la discrétion. Le groupe familial d’enseignement supérieur — né à Paris en 2010 — est passé de 940 étudiants et 25 salariés au sein d’un campus unique en 2020 à un ensemble de 3 500 élèves et 100 salariés répartis sur deux campus trois ans plus tard. Après celui de Lille, l’historique, situé rue Pierre-Mauroy, Eduservices s’est offert une seconde antenne dans la métropole. Inauguré en grande pompe en novembre dernier, le nouveau campus a ouvert ses portes Avenue de la République à Marcq-en-Barœul. Au sein d’un bâtiment de 2 200 m2, autrefois occupé par le Crédit Agricole Nord de France, entièrement réhabilité pendant six mois au prix d’un investissement de 1,5 M€. Les locaux sont dotés d’espaces de travail modulaires et collaboratifs, ainsi que d’équipements digitaux de pointe.
Le campus marcquois réunit trois des sept écoles du groupe, MBay (management, commerce et gestion d’entreprise), Ipac Bachelor Factory (commerce, communication, RH) et WIN Sport School (management, marketing, événementiel sportif). Il rassemble un peu plus de 1 000 étudiants, de la 3e à la 5e année. 60% d’entre eux sont en alternance. « C’est une particularité de notre groupe. Notre politique est en grande partie orientée vers l’alternance », souligne le directeur des campus nordistes François Ansieau. Les élèves de 1ère et 2e année suivent leur formation initiale au sein de l’antenne lilloise, aux côtés de ceux des autres écoles du groupe (ISCOM, MyDigitalSchool, Studio M et Pigier).
« Cabinet de recrutement »
« Avec les 3 400 entreprises présentes sur son territoire, Marcq-en-Barœul paraissait le bon choix pour notre nouveau campus », poursuit François Ansieau. Le groupe fait de la mise en emploi de ses étudiants une priorité. Le taux de placement en fin de cursus atteint les 90% en CDI, se félicite le directeur. « Nos formations et l’ouverture de nouvelles sont conditionnées aux besoins des entreprises et aux bassins d’emploi ». La recette gagnante ? Un fonctionnement calqué sur celui d’un cabinet de recrutement. Le pôle Carrières et Entreprises du site marcquois compte une quinzaine de collaborateurs voués au recrutement et à la mise en relation des étudiants avec les 2 500 entreprises régionales partenaires.
Dans les trois prochaines années, Eduservices vise une croissance soutenue. L’ouverture de nouvelles filières devrait l’aider à atteindre son objectif de 5 000 étudiants d’ici à 2027, contre 3 500 aujourd’hui.
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Réutec s'engage dans la livraison responsable
Baptiste Peru et Pierre Malbranque conçoivent des packagings réutilisables pour le commerce en ligne. Leur flotte compte 300 emballages. Ils en visent plusieurs milliers fin 2024.
Wimo, nouveau radar 360° de votre logistique
Julien Hennequart et François Guerlez ont créé une solution logicielle pour cibler les problématiques de traçabilité des experts de la logistique.
Manuelle Malot (Edhec) : « Les jeunes diplômés tiennent les rênes du rapport de force face aux employeurs »
Depuis 2013, l’EDHEC étudie annuellement les ambitions et les attentes professionnelles des jeunes diplômés à travers son NewGen Talent Centre. Sa directrice et fondatrice, Manuelle Malot, observe depuis 5 ans une évolution de vision significative chez les managers de demain. Nourrie entre autres par leurs préoccupations écologiques, leur quête de sens mais aussi l’impact social et sociétal des entreprises. Entretien.
Behav : Le cactus marocain comme alternative au cuir
Rita Hadjioui et Hind Benchaaboun mettent au point une matière écoresponsable et végétale alternative au cuir. Elles prévoient la commercialisation en 2024, d'abord pour l’automobile et le textile.
Lagny-le-Sec crée une SEM pour sa future ferme robotisée
La commune de l’Oise accueillera d’ici à fin 2023 la toute première micro-ferme robotisée des Hauts-de-France. Un concept innovant développé par une start up et soutenu par la Banque des Territoires.
Les recettes d'Implicit pour attirer les plus grandes entreprises
Marie-Eve Delécluse et Félicie Honoré ont créé leur propre école dédiée à la transmission des compétences. Un sujet à très fort enjeu dans nombre d'entreprises.
Buddies joue les révélateurs photographiques des réseaux sociaux
L'application de Sacha Lacherez se présente comme le « premier réseau social à suspense ».
Sydonios crée l'unique cristallerie artisanale du pays
Bondues. En s’installant dans la métropole, l’entreprise bordelaise relocalise une partie de sa fabrication de verres soufflés à la bouche. Elle prévoit d’y installer l’entièreté de sa production courant 2024.
Sportopia : Le textile connecté au service du bien-être
La jeune société amiénoise, triplement incubée, soutenue par Bpifrance, a mis au point un équipement textile technique connecté pour favoriser la récupération musculaire des sportifs. Objectif affiché : 12 M€ de ventes d’ici 2028.
Vebo en selle vers l'électrification à moindre coût
Vincent Habart développe une solution brevetée qui, par un simple clips, permet de transformer quasi tout vélo traditionnel en vélo électrique.
