Odace fait briller les diamants de culture
César Serruys et Manon Lanier créent des bijoux dotés de diamants de synthèse cultivés en laboratoire. Ils viennent d’intégrer le Printemps Lille et prévoient d’ouvrir leur première boutique fin 2024.
« Ce sont des vrais diamants. Mais avec un impact sur l’environnement et l’humain faible et incomparable par rapport aux diamants traditionnels ». César Serruys met les points sur « i ». Les diamants utilisés pour ses 110 références de bijoux sont aussi qualitatifs que ceux extraits de gisements. Mais 30 à 50% moins chers. Pour démocratiser les diamants de synthèse, César Serruys s’est associé à sa compagne Manon Lanier. Les Nordistes trentenaires fondent la marque de joaillerie Odace. Leur activité débute en ligne, au printemps 2022, avec une première collection de 18 bijoux. Avec l’aide d’une enveloppe de 180 K€ composée d’une subvention Programme d’investissements d’avenir (PIA) de Bpi, de love money et d’une dette bancaire.
Après des études de commerce, spécialité luxe, joaillerie-horlogerie pour Manon Lanier et vins-spiritueux pour César Serruys, ils s’installent à New York où ils découvrent la pousse de diamants en laboratoire. Une fabrication présente outre-Atlantique depuis 2006. « Là-bas, une bague de fiançailles sur quatre est ornée de pierres de synthèse », précise la jeune femme. Sa société vient d’ailleurs de lancer une gamme mariage. Des modèles pour hommes et des bijoux à personnaliser sont également sur les rails.
Les croquis des bijoux sont dessinés en interne, avant qu’un atelier français partenaire ne les modélise. Quant aux diamants, ils poussent dans plusieurs labos, un à Paris spécialisé dans les modèles colorés, ainisi que d’autres aux Etats-Unis, en Israël et en Inde. Produits à la demande, les bijoux Odace sont livrés aux clients entre 4 et 6 semaines. Prix de départ en catalogue : 800€ pour un collier et environ 1 100€ pour une bague de fiançailles. Fin novembre, la joaillerie a rejoint les autres marques de bijoux au Printemps Lille. « On a dû faire de la pédagogie sur notre production de diamants en incubateur. C’était un vrai défi ! », raconte César Serruys. Les deux associés espèrent bien intégrer d’autres revendeurs en région et à Paris. Dans la capitale, ils disposent d’un showroom pour des rendez-vous privés et envisagent d’y ouvrir leur première boutique fin 2024 avec deux salariés. Pour atteindre les 400 K€ de chiffre d’affaires.
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Naoo remet au goût du jour le drainage lymphatique
La société de Philippe Delannoy développe un système de drainage à l’eau pour soulager les maux de jambes. Un dispositif unique, triplement breveté, qui devrait disposer d’un centre dédié fin 2024.
Eduservices met les bouchées doubles dans la métropole
Le groupe d’enseignement supérieur implante sa seconde antenne régionale à Marcq-en-Barœul. Essentiellement dédié aux parcours en alternance de trois écoles d’Eduservices, l’établissement accueille un millier d’élèves.
Réutec s'engage dans la livraison responsable
Baptiste Peru et Pierre Malbranque conçoivent des packagings réutilisables pour le commerce en ligne. Leur flotte compte 300 emballages. Ils en visent plusieurs milliers fin 2024.
Wimo, nouveau radar 360° de votre logistique
Julien Hennequart et François Guerlez ont créé une solution logicielle pour cibler les problématiques de traçabilité des experts de la logistique.
Manuelle Malot (Edhec) : « Les jeunes diplômés tiennent les rênes du rapport de force face aux employeurs »
Depuis 2013, l’EDHEC étudie annuellement les ambitions et les attentes professionnelles des jeunes diplômés à travers son NewGen Talent Centre. Sa directrice et fondatrice, Manuelle Malot, observe depuis 5 ans une évolution de vision significative chez les managers de demain. Nourrie entre autres par leurs préoccupations écologiques, leur quête de sens mais aussi l’impact social et sociétal des entreprises. Entretien.
Behav : Le cactus marocain comme alternative au cuir
Rita Hadjioui et Hind Benchaaboun mettent au point une matière écoresponsable et végétale alternative au cuir. Elles prévoient la commercialisation en 2024, d'abord pour l’automobile et le textile.
Lagny-le-Sec crée une SEM pour sa future ferme robotisée
La commune de l’Oise accueillera d’ici à fin 2023 la toute première micro-ferme robotisée des Hauts-de-France. Un concept innovant développé par une start up et soutenu par la Banque des Territoires.
Les recettes d'Implicit pour attirer les plus grandes entreprises
Marie-Eve Delécluse et Félicie Honoré ont créé leur propre école dédiée à la transmission des compétences. Un sujet à très fort enjeu dans nombre d'entreprises.
Buddies joue les révélateurs photographiques des réseaux sociaux
L'application de Sacha Lacherez se présente comme le « premier réseau social à suspense ».
Sydonios crée l'unique cristallerie artisanale du pays
Bondues. En s’installant dans la métropole, l’entreprise bordelaise relocalise une partie de sa fabrication de verres soufflés à la bouche. Elle prévoit d’y installer l’entièreté de sa production courant 2024.