Thierry Legrand (Jazz en Nord) : “Nos partenaires nous permettent de maintenir notre niveau de qualité”

Jazz en Nord vient tout juste de dévoiler sa nouvelle programmation. En quoi diffère-t-elle des précédentes ?

Nous sommes dans la continuité de la ligne artistique du festival. Avec des propositions parfois confidentielles. Nous retrouverons par exemple Whitney Shay ou encore Somi qui a par ailleurs été nommée aux Grammy Awards. Chaque année, nous accueillons des artistes qui représentent la scène jazz émergente internationale. Mais aussi des vedettes jazz, blues, gospel, soul... Tous tournent beaucoup dans plusieurs pays mais très peu en France. Parvenir à les attirer en région est un point qui nous distingue par rapport aux autres festivals de jazz.

Le jazz devient de plus en plus accessible. On sent une vraie curiosité de la part de notre public pour les artistes du festival, qu’ils soient célèbres ou non. Il nous arrive régulièrement d’être complets sur des jeunes scènes.

Le festival compte beaucoup sur ses bénévoles. Qu’en est-il des partenaires ?

Effectivement, nous ne sommes que deux à temps plein. Nos 30 bénévoles sont donc essentiels. Mais aussi nos huit mécènes. Ce sont eux qui nous permettent de maintenir le niveau de qualité de notre programmation avec des tarifs très accessibles. En ce qui concerne notre structure, nos partenaires privés et publics nous permettent de développer la médiation culturelle à travers des ateliers auprès des plus jeunes dans le milieu scolaire, mais aussi auprès du public handicapé, âgé en Ehpad ou encore ceux en prison.

Le festival est présent aux quatre coins de la métropole lilloise. Imaginez-vous un rayonnement ailleurs en région ?

Nous avons une quinzaine de villes associées à Jazz en Nord, essentiellement au sein de la MEL. Notre taille ne nous permet malheureusement pas d’imaginer, ne serait-ce que sur la logistique, des concerts au-delà de ce périmètre. Bien qu’il nous soit déjà arrivé de le faire. Mais c’est occasionnel.

Recueilli par Julie Kiavué