“Le Video Mapping Festival est le premier d’Europe”

Pour Antoine Manier, directeur général de l'association porteuse du festival, même si le public n'en a pas forcément conscience, "les Hauts-de-France sont une région qui compte sur la scène internationale" , Pour Antoine Manier, directeur général de l'association porteuse du festival, même si le public n'en a pas forcément conscience, "les Hauts-de-France sont une région qui compte sur la scène internationale" ,

Le Video Mapping Festival revient en Hauts-de-France pour une 6e édition du 7 avril au 21 octobre. Il illuminera les bâtiments emblématiques d’une quinzaine de villes régionales, de Lille à Valenciennes, en passant par Liévin, Péronne ou encore Cayeux-sur-Mer.

Du 7 avril au 21 octobre 2023

www.videomappingfestival.com

L'interview de son directeur général Antoine Manier

Le Video Mapping Festival lancera le 7 avril sa 6e édition. Quelle est la genèse de cet événement ?

C’est un rendez-vous porté par l’association Rencontres Audiovisuelles créée il y a 25 ans en région pour se consacrer à la promotion et au développement de la filière régionale des nouvelles images. On produit le Festival International du Court Métrage, on organise des projections pédagogiques, des ateliers de création, des actions de sensibilisation... Nous menons également des travaux de recherche avec l’Université de Valenciennes et proposons des résidences internationales au sein d’Arenberg Creative Mine. Avant 2018, l’association n’avait qu’un mapping unique qui se tenait sur la façade de l’Opéra de Lille. Puis, avec l’aide de notre partenaire le Conseil Régional, nous avons décidé de créer un parcours sur l’ensemble du territoire avec le Video Mapping Festival. Au départ, nous avons commencé avec une dizaine de villes.

Que réservez-vous au public lors de la prochaine édition ?

Pour la première fois, et à la demande du public, l’ouverture du festival se fera sur deux jours et non plus sur une soirée. Deux jours durant lesquels nous avons prévu une boucle de 3 km, 11 étapes et une vingtaine de créations originales. Comme chaque année, le mapping se voudra interactif, immersif parfois ou prendra vie sur la façade de bâtiments ou de monuments emblématiques de la ville. Avec toujours le même objectif : mettre en avant les spécificités de chacun des supports.

Cette année, 17 villes et agglomérations nous accueilleront. Au total, nous présenterons les créations de plus de 40 artistes régionaux et internationaux. Le festival prendra fin en octobre avec un parcours à Amiens sur trois jours.

Quel bilan tirez-vous depuis le lancement du festival ?

Ces cinq dernières années, nous avons projeté près de 300 œuvres dans plus de 70 villes et rassemblé un demi-million de spectateurs. Il y a cinq ans, nous avons également lancé le Video Mapping European Center pour former les talents et aider au développement de la filière. Mais aussi continuer la promotion du mapping, favoriser les rencontres et faciliter la mise en réseau. L’association mène un gros travail d’accompagnement des entreprises sur la création et l’export. Le grand public n’en a pas forcément conscience mais les Hauts-de-France sont une région qui compte sur la scène internationale. Le Video Mapping Festival est le premier d’Europe.

Mais pour garantir une qualité chaque année, nous devons encore travailler sur nos partenaires financiers notamment privés. Le festival représente un budget annuel d’1M€. Les villes et agglomérations hôtes participent financièrement. Certaines voudraient bien accueillir une étape mais n’en ont malheureusement pas les moyens.

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